Conférence publique

Le Prof. Dario Spini, directeur du Pôle de recherche national LIVES, donnera une conférence publique à l'Université de Lausanne le jeudi 2 mai 2013 de 18h30 à 20h00, Bâtiment Géopolis (arrêt métro M1 Mouline), salle 1628, en collaboration avec l'Université populaire de Lausanne:

"Parcours de vie et cumul des (dés)avantages"

Voir http://uplausanne.ch/node/1268

Amartya Sen reçoit un doctorat honoris causa en présence d'un chef de projet LIVES

Amartya Sen reçoit un doctorat honoris causa en présence d'un chef de projet LIVES

Le Prof. Jean-Michel Bonvin, chef de l'IP5 du PRN LIVES, participe les 22 et 23 avril 2013 à une colloque international à l'Institut Catholique de Paris, occasion de la remise d'un Doctorat Honoris Causa à Amartya Sen. Le prix Nobel d'économie donnera une conférence inaugurale qui sera suivie d'une série de tables rondes sur les capabilités.

Pour en savoir plus sur la participation de Jean-Michel Bonvin au colloque sur «La participation citoyenne: comment dépasser les contradictions entre qualité de vie et développement durable par la création de nouvelles capabilités?», voir le site de la Haute école de travail et de la santé – EESP Lausanne, où travaille le chef de l'IP5 du Pôle de recherche national LIVES.

Photo Felix Imhof © UNIL

Le Dalaï-Lama partage sa vision du grand âge avec le directeur du PRN LIVES

Au cours de sa visite à l’Université de Lausanne le 15 avril 2013, le leader spirituel a répondu aux questions de plusieurs scientifiques, dont le Prof. Dario Spini, directeur du Pôle de recherche national LIVES. Tenzin Gyatso a démontré tout au long de cette journée son intérêt sincère pour la recherche, et prouvé qu'à presque 78 ans, l'esprit pouvait rester pétillant.

Dix points de vue sur le vieillissement ont été évoqués lundi 15 avril à l’Université de Lausanne, provenant des sciences humaines et sociales ainsi que de la médecine, afin d’honorer la demande du Dalaï-Lama de nouer un dialogue avec des scientifiques. Dix points de vue plus un, bien entendu: celui de Tenzin Gyatso, toujours sage, souvent facétieux, parfois modeste; et sans oublier l'excellente conduite du débat par le vice-recteur Philippe Moreillon.

L’Alma Mater vaudoise avait organisé un grand événement pour l’occasion, avec près de 1300 invités triés sur le volet dans la salle et rediffusion pour les non accrédités. Cette foule nombreuse avait surtout envie d’entendre la parole du guide tibétain en exil, dont la décontraction a tranché avec le cérémonial de l’exercice.

Lors de la session du matin, le directeur du Pôle de recherche national LIVES, Dario Spini a été le premier des participants à la table ronde à faire état des connaissances actuelles sur le processus de l’âge, vu dans une perspective « parcours de vie », spécialité du PRN LIVES.

Le Prof. Spini a évoqué l’allongement de l’espérance de vie et le fait que la vieillesse en occident se caractérise aujourd’hui par deux étapes : une première où les seniors sont encore en bonne forme et actifs, suivie d’une fin de vie plus tardive où la fragilité physique et mentale augmente et devient un défi pour les familles et la société. Il a enfin insisté sur le fait que les réponses au grand âge prennent différentes formes : alors que la vieillesse suscite toujours des préjugés négatifs, les études montrent que le bien-être des aînés est souvent supérieur à celui des adolescents et des jeunes adultes. Selon Dario Spini, il serait utile de développer une meilleure connaissance interdisciplinaire sur les moyens d’être plus authentique et productif dans cette dernière phase de la vie.

Comment bien vieillir?

Comme chaque participant à la table-ronde, le Prof. Spini avait préparé une question pour le Dalaï-Lama, présentée comme une interrogation à laquelle la science n’a pas encore trouvé de réponse : « Comment pouvons-nous bien vieillir quand nos forces physiques déclinent ? », a ainsi demandé le directeur du PRN LIVES. « Grâce à un réel intérêt pour les autres », lui a répondu Sa Sainteté. « Un esprit sain ne vient pas seulement de l’éducation et de la connaissance, mais surtout de la chaleur du cœur. »

Tout au long de la journée, le guide spirituel est revenu plusieurs fois sur la question de l’éducation, parlant d’entraînement nécessaire - dès le plus jeune âge - à la connaissance des émotions, à l’expérimentation sensorielle et à la réflexion. « Ne vous contentez pas de copier, mais analysez par vous-mêmes, débattez et développez un esprit alerte ! », a-t-il enjoint l’auditoire, et particulièrement les étudiants.

Car selon le Dalaï-Lama, « il n’y a pas de méthode efficace » pour changer à partir d’un certain âge : « Cela doit être cultivé depuis l’enfance, (…) à moins que vous puissiez opérer le cerveau pour enlever l’anxiété et la remplacer par de l’enthousiasme », a-t-il déclaré dans un grand éclat de rire.

A plusieurs reprises il a souligné le besoin de recherche sur certains thèmes: par exemple sur l’impact d’un entourage amical sur les personnes âgées, ou sur les phénomènes liés au maintien de la mémoire. Il en a profité pour évoquer au passage la création d’une branche suisse à Zurich d’une institution américano-indienne qu’il a contribué à développer : le Mind & Life Institute, et appelé la Suisse et ses chercheur à s’y impliquer. « L’éducation peut changer l’humanité entière, pas Bouddha ou Jésus-Christ », a plaidé le Dalaï-Lama, qui a assuré, en repartant, être à disposition pour revenir une autre fois dialoguer avec les scientifiques.

« Je suis ressorti de cette rencontre plein d'énergie et joyeux », a constaté Dario Spini au terme de l'événement.

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Plus d’info sur le site de l’UNIL :

Sur le site du Dalaï-Lama:

 

 

 

Photo Hugues Siegenthaler © LIVES

Une doctorante LIVES gagne un prix au Symposium suisse de gérontologie

Aline Duvoisin s’est vu remettre le mercredi 10 avril 2013 le 3e prix ex-aequo lors de la manifestation biennale organisée par Pro Senectute Suisse et l’Institut de l’âge de la Haute école spécialisée bernoise. Cette distinction récompense un travail de recherche sur les données de l’enquête Vivre / Leben / Vivere (VLV) conduite par le Centre interfacultaire de gérontologie et d’études des vulnérabilités (CIGEV) au sein du Pôle de recherche national LIVES.

Les aînés connaissent-ils la fondation Pro Senectute ? Dans quelle mesure recourent-ils à ses prestations et qu’est-ce qui retient les non usagers ? Pour le savoir, la fondation a mandaté le CIGEV à Genève, afin que le questionnaire VLV – grande enquête auprès de 3000 seniors résidant dans 5 cantons, cofinancée par le PRN LIVES dans le cadre de l'IP13 – soit accompagné d’une série de questions relatives à la notoriété et l’utilité de Pro Senectute. Une étudiante en fin de master a axé son travail de mémoire sur cette partie de l’enquête et rendu un rapport à la fondation en novembre 2012. Aline Duvoisin, maintenant engagée comme doctorante LIVES, remporte ainsi  un prix de 2000 francs dans le cadre du Symposium suisse de gérontologie qui se tient du 10 au 12 avril 2013 à Berne.

Notoriété et utilité de Pro Senectute

La recherche d’Aline Duvoisin montre que la fondation Pro Senectute est bien connue des seniors, tout particulièrement à Bâle et Berne (96% et 95% des répondants), ainsi qu’au Valais et au Tessin (81% et 78%), et dans une moindre mesure à Genève (65%). Les femmes connaissent davantage cette organisation et y recourent en plus grande proportion que les hommes, notamment pour les cours de gym, les consultations sociales et des moments de convivialités comme les repas. Les personnes d’origine étrangère, celles dont la participation sociale et civique est faible ainsi que les personnes en couple sont moins susceptibles de recourir aux prestations offertes. Les usagers de Pro Senectute représentent 16% des répondants à l’enquête connaissant l’existence de la fondation à Bâle, 15% à Berne, 11.5% en Valais et au Tessin, et seulement 3.7% à Genève. Dans ce canton, caractérisé par un paysage associatif destiné au 3e âge plus diversifié qu’ailleurs, AVIVO est plus connue des aînés que Pro Senectute.

Renforcer la visibilité

Dans ses conclusions, Aline Duvoisin relève que Pro Senectute atteint bien, dans une certaine mesure, les personnes âgées potentiellement vulnérables. Elle préconise cependant de renforcer la visibilité de la fondation en veillant à ne pas donner l’image d’une institution réservée aux personnes dans le besoin. Elle souligne enfin le défi de répondre au déni de vieillissement. « Pour beaucoup de seniors, recourir aux services de Pro Senectute serait comme un aveu de faiblesse. Or quand la vulnérabilité finit par survenir, il est parfois trop tard. Peut-être qu’en organisant davantage d’activités intergénérationnelles et sans connotation d’aide aux démunis, la demande sera plus forte », propose la jeune chercheuse.

maxphotography©iStockphoto

Une recherche sur la transmission mère-fille des normes de fécondité présentée aux Etats-Unis

Le congrès annuel de l’association américaine de démographie (Population Association of America – PAA) se tient du 11 au 13 avril 2013 à la Nouvelle-Orléans. Un article de la Prof. Laura Bernardi, vice-directrice du PRN LIVES, y sera présenté.

« Des mères aux filles : transmission intergénérationnelle des normes de fécondité » est le titre d’un article de la Prof. Laura Bernardi paru cette année dans un livre édité par Anne Lise Elligsaeter, An-Magritt Jensen et Merete Lie. Ces trois chercheuses norvégiennes ont dirigé le 17e numéro de la série Routledge/European sociological association studies in European Societies.

Le papier de la vice-directrice du Pôle de recherche national LIVES présenté pendant la session 171 du congrès PAA 2013 se base sur une recherche qualitative qu’elle a menée en Italie entre 2004 et 2006.

 

L'expo "Living the Squat: compte à rebours d'une expulsion" aux Journées des Alternatives Urbaines

L'expo "Living the Squat: compte à rebours d'une expulsion" aux Journées des Alternatives Urbaines

Déjà montrée à l'Université de Genève et à la Haute-Ecole de travail social et de la santé - EESP, l'exposition montée par des chercheurs du Pôle de recherche national LIVES sur les squatteurs des Prés-de-Vidy (Lausanne) et leur expulsion en 2012 sera projetée les 3 et 4 mai 2013 à la Maison de Quartier Sous-Gare à Lausanne.